22 janvier 2019 - 10h33
L’arrière gauche de 23 ans, arrivé en Principauté à l’été 2017, a succombé à une longue maladie, dimanche.
Raphaël Guillaume avait un âge où la seule préoccupation devrait être de profiter de la vie. Son plaisir, c’était d’enfiler sa tenue, de rejoindre ses coéquipiers sur le terrain et de marquer des buts. Il était handballeur, comme son père l’était et comme son frère, Andrea, l’est toujours, à Istres, en première division. Mais les filets ne trembleront plus sous ses nombreux coups de canon. Raphaël Guillaume s’est éteint dimanche. Il a perdu son match le plus important. Il venait d’avoir 23 ans.
Raphaël Guillaume est passé par Saran, en première division, en 2016/2017. Ses performances avec le Mainvilliers-Chartres Handball (N2) n’avaient pas échappé au club du Loiret. Il avait alors signé. Mais son temps de jeu famélique ne lui permettait pas de s’exprimer. Alors, à l’été 2017, il prenait une décision radicale : quitter l’élite du handball et redescendre de niveau en signant à l’AS Monaco, en Nationale 2 (quatrième division). Xavier Mangematin, alors entraîneur de l’équipe, avait trouvé les mots justes pour le convaincre de rejoindre le projet asémiste. Raphaël Guillaume, qui était « au fond du trou » après son expérience dans le Loiret et envisageait de reprendre les études après un BTS en compta-gestion, n’avait pas hésité.
© ASM Handball
En Principauté pour « retrouver le plaisir »
Il y a quinze mois, à l’occasion d’un portrait (La Gazette 516), il nous confiait même son désir de retrouver « la passion et le plaisir de jouer » en Principauté, malgré la peine de « quitter (sa) famille ». Sa maman avait fait le déplacement pour assister à son premier match. Les sensations revenaient, les bonnes performances s’enchaînaient. « J’ai vécu une mauvaise expérience au haut-niveau mais je ne dois pas m’arrêter sur ça. Pourquoi pas avec Monaco ? », avançait-il dans nos pages, en octobre 2017. Mais la belle histoire prenait un tout autre virage, connaissant d’abord un point de suspension, puis un point final.
La terrible nouvelle tombait en mars dernier. Une maladie au cerveau le stoppait net. La lutte contre la relégation avec l’AS Monaco ? Raphaël Guillaume avait dorénavant un autre combat à mener : guérir. Il transposait alors son envie et sa rage de vaincre contre la maladie qui le rongeait. Un combat pour la vie qui aura duré dix mois. Depuis dimanche, l’AS Monaco Handball pleure un joueur talentueux mais avant tout un « garçon particulièrement attachant » et apprécié de tous. Qui, à tout juste 23 ans, avait toute la vie devant lui pour retrouver le haut-niveau.
Toute l’équipe de La Gazette de Monaco adresse à sa famille et à ses proches ses sincères condoléances.
Jérémie Bernigole
Photo © Laura Arcoleo
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